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le livre des harmoniques
30 septembre 2015

Harmoniques et Synchronicités 3: Tout est relié!

Harmoniques et Synchronicités 3 : Tout est relié !

 

 

visuel prophètes

 

Cet article fait suite aux deux articles précédents traitant de la question des synchronicités :

 

Harmoniques et Synchronicités 1 : la synchronicité de Nietzsch

Harmoniques et... Synchronicités - le livre des harmoniques

Qu'est-ce qu'une synchronicité ? Un terme certes de plus en plus en usage surtout dans les milieux ésotériques et spirituels. Je ne le vois pas comme un terme " savant " et en tous cas, je n'aime pas user de mots qui mettent de la poudre aux yeux ou qui enfument les gens...

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Harmoniques et Synchronicités 2 : de quoi sont faits les rêves ?

 

 

Harmoniques et Synchronicités 2: De quoi sont faits les rêves? - le livre des harmoniques

http://lavoixdesanges.canalblog.com/archives/2014/07/10/30228633.html De quoi sont faits les rêves ? Nous sommes en 2002. Depuis la Synchronicité de Nietzsche, je disposais d'un moyen infaillible d'obtenir une réponse à mes questionnements : un " bon génie " apparaissait à ma demande et me répondait en employant ma propre voix intérieure.

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Dans ce second volet intitulé « Synchronicités 2 : de quoi sont faits les rêves ? » il est question d’un « ordre » qui m’a été énoncé, une sorte de… mission, en février 2002. « Tu devras lire le Livre ! », m’a-t-on exhorté, dans une vision d’un autre espace-temps, un inexplicable trou d’irréel dans la trame du quotidien. Etrange événement s’il en est, aux portes du mysticisme. Pourtant, je n’ai reçu cet ordre que dans un moment particulièrement anodin, à savoir, le moment où je m’endormais bien sagement dans mon lit. Pas de pèlerinage au sommet d’une montagne, pas de retrait monastique au fond d’une grotte… Pas même de fréquentation particulière devant l’autel d’une cathédrale ou du moindre lieu sacré. Quoique : les nombreuses pérégrinations sur les sentiers du Massif du Pilat sont, d’après moi, une forme de pèlerinage en lieu saint. Car je vois la Nature, et cet endroit particulièrement, comme un lieu sacré.

 

La suite de l’histoire se déroule en 2004. Après être parti en quête d’une réponse concernant ce fameux Livre Majuscule, gros comme un dolmen de Stonehenge et parcouru non pas par des textes, mais par des nuages, je me suis tourné vers quelques personnalités qui selon moi détenaient au moins des pistes si ce n’est « la » réponse. Il m’a été dit que le Livre ne pouvait être que le Coran, selon mon ami Abdallah. Une voyante-numérologue m’a soutenu qu’il s’agissait du Livre des Morts Tibétains (ou : Bardo Thodol) après avoir regardé dans le dictionnaire Larousse à « Livre », puis elle s’est ravisée. Elle m’a ensuite parlé du Livre des Morts Egyptiens. Enfin, un cousin m’a orienté avec certitude vers la Bible, naturellement, en m’invitant néanmoins à me méfier des « visions qui me sont inspirées par le Malin ».

 

Ces diverses pérégrinations à travers les croyances des uns et des autres ont rapidement fait l’objet de franches rigolades jusqu’à aujourd’hui.

 

A présent, nous sommes en 2015 et je crois avoir la réponse depuis un certain nombre d’années. Il me faut, pour vous dévoiler cette fameuse réponse, revenir en arrière dans le Temps… Orientons l’aiguille du Temps, donc, vers l’année 2004.

 

*

 

Assis devant l’ordinateur, un soir d’hiver – ce devait être en février – je regardais justement le Pilat enneigé par la porte-fenêtre. Je tenais le jeu de cartes que j’avais conçu artisanalement et auquel j’avais donné le nom d’Ennéade. Artisanalement, c’est peu dire : les cartes étaient imprimées via l’imprimante de la maison, découpées à la main, au cutter, le dos accolé avec de la bombe aérosol très malodorante, le paquet de cartes exhalait cette odeur forte de colle qui s’était répandue dans l’air du petit appartement… L’Ennéade, donc, était pour ainsi dire terminée ou presque, il devait manquer trois ou quatre images.

Face à l’écran, je m’apprêtais à commencer l’écriture du manuel indispensable au praticien du futur jeu qui allait voir le jour.

Comment présenter l’Ennéade et ses 36 cartes ? Quelles combinaisons développer ? Tout cela n’était pas si simple à mettre en place.

 

J’ai commencé à avoir la sensation que cet oracle ne serait pas un simple oracle, pour tout dire. Il y aurait quelque chose de plus ; il y aurait, pourquoi pas, une dimension supplémentaire. Le paquet de cartes était dans ma main, et la carte du dessus portait le numéro 27. Un vieillard barbu était représenté, sorte de mage tenant une férule, debout devant un livre ; le nom de la carte était inscrit en bas dans un cartouche, la police utilisée était Papyrus ; ce nom était « le Prophète ».

 

Et soudain, tout commença.  Tout commença par une série de questions.

 

Pourquoi tous ces noms, pourquoi tous ces liens entre les nombres et les symboles ? D’ailleurs, pourquoi ce « Prophète » s’était vu attribuer le nombre 27 ? Quelque chose relie le Cosmos et tous ses détails. Je perçois comme une grande toile invisible, qui relie le Grand Tout, à ce moment-là. Je me dis :

« Angelo, va au bout de tes pensées. Tu dis que tout est relié. Alors observe bien ce fameux « Tout ». Lis-le, ce Livre ! Observe, écoute, regarde, sois attentif. »

 

Oui, après tout, si ce nombre 27 se trouve ici, si ce personnage a été choisi avec ce nom et surtout cette fonction, alors l’ensemble de cette carte et de ses symboles sont reliés… à l’environnement. Il y a quelque chose qui est en train de se passer !

 

A la radio qui murmurait doucement, la chanson de Bob Marley intitulée Natural Mystic balayait l’atmosphère d’une magie inexplicable. Le grand filet-qui-relie-tout devenait de plus en plus tangible autour de moi. J’écoutais la voix discrète et pourtant si puissante de Marley qui disait, littéralement :

 

 


https://www.youtube.com/watch?v=K5faYNQ4QxM

 

« Il y a un vent mystique qui souffle dans l’air, je ne te mentirai pas. Si tu écoutes attentivement, dès ce moment tu l’entendras »

 

J’ai pris pour argent comptant ce signe qui m’était adressé : si tu écoutes attentivement, dès ce moment tu l’entendras. Bob Marley, celui que l’on surnomme « Le Prophète », me dit ceci au moment où la carte numérotée 27 se trouve devant mes yeux, avec ce nom inscrit : le Prophète.

 

La résonance me parut évidente : le Prophète faisait écho à ce moment précis comme un signe zodiacal pourrait le faire. Mais alors, pourquoi ce petit tas de cartes ne serait pas… un nouveau zodiaque ? Pourquoi Monsieur Marley, si célèbre trente ans après sa mort, et probablement encore pour de longues décennies, pourquoi ne serait-il pas né sous le « signe du Prophète » ?

 

Il fallait à présent trouver un lien entre ce personnage et le nombre 27. Il n’y a que la numérologie qui permet de telles relations… J’ai donc additionné la date de naissance de Bob Marley comme l’aurait fait un numérologue ordinaire.

Et j’ai obtenu ceci :

06 février 1945

6+2+1+9+4+5= 27.

 

Le numérologue « ordinaire » aurait certainement continué d’additionner le 27 et aurait obtenu un Chemin de Vie 9… Mais voilà, ici le 27 semblait prendre tout son sens. 

 

J’ai commencé par être très enthousiaste, puis très déstabilisé. Puis, j’eus  un doute.

« Et si tout cela n’était que pur hasard ? Comment se baser sur ce seul exemple ? »

Il était facile de se dire que tout cela n’avait aucun sens : la petite voix rationnelle qui se cachait derrière mon oreille se plaisait à me répéter : « Tu as eu de la chance, c’est tout. Va te coucher ! »

 

Ce que je fis. Arrivé près de ma table de chevet, je tire le petit tiroir et en sort le livre de Khalil Gibran, au titre évocateur s’il en est : Le Prophète. Avec un petit sourire en coin, je considère quelques secondes ce livre de chevet absolument magnifique – pour lequel j’éprouvais une précieuse admiration – et me disais : je le fais, ou je ne le fais pas ? Qu’est-ce qui pourrait m’arriver, après tout ?

Je retourne donc devant l’écran et tape la barre d’espace du clavier pour ranimer l’écran. Le moteur de recherche de l’époque me permet d’arriver rapidement à la date de naissance de Gibran :

 

Né le 06 janvier 1883.

6+1+1+8+8+3= 27.

 

Ainsi, Monsieur Gibran était également né sous le signe… du Prophète. Et son livre qui fut un succès planétaire, en même temps que l’objet d’autodafés destructeurs, porte également ce nom.

 

La petite voix rationnelle n’était pas décidée à me laisser tranquille. Elle me dit : « Tu as encore eu de la chance, cela ne veut rien dire. Le nombre de gens qui ont le 27 pour somme de leur date de naissance doit être spectaculaire. Pense autrement. Fais le chemin inverse : pense à un personnage qui soit réellement un prophète, ou qui en aie le charisme. Et tu calculeras après. Et là, tu verras bien. »

 

J’ai donc pensé à un grand guide spirituel du 20ème siècle : Gandhi.

Le moteur de recherche était toujours là, dispo, pour me donner la date de naissance de ce fameux Mohandas Karamchand Gandhi :

 

Né le 2 octobre 1869

2+1+0+1+8+6+9= 27.

 

Celui que l’Inde considère comme son père, son Guide, était donc… Prophète.

Dès cet instant, j’ai étalé le jeu sur ma table basse, et examiné chaque carte en me disant : « Ce sont des harmoniques. Elles vibrent, résonnent avec le reste du monde. Chacun possède une harmonique, son harmonique. »

 

En examinant les noms des cartes, j’ai compris qu’il y avait là un vrai zodiaque, complet, achevé. Parmi ces noms, il y avait donc le Prophète, mais aussi la Rose Mystique, le Messager, le Phénix, le Masque, l’Aura, le Miroir, la Nouvelle ère, le Scarabée… Et tout cela sonnait, ma foi, vraiment juste.

 

 

… Voici comment, un soir de 2004, j’ai découvert que la numérologie pouvait s’appliquer à un oracle. Mieux encore, comment l’astrologie, la numérologie et la cartomancie pouvaient se rejoindre en un nouvel art divinatoire basé sur les synchronicités. Quelques années après, je me suis rendu compte que cette méthode s'appliquait déjà au tarot de marseille, un soir, en allant à une conférence intitulée: "Numérologie du Tarot de Marseille". Cette numérologie est donc applicable à... toutes sortes de jeux existant. 

 

 

A partir de là, les coïncidences se sont accumulées, un peu comme si j’avais ouvert ou activé un dispositif qui amplifiait le phénomène.

 

Je commence à en parler autour de moi, à des collègues, des amis. Une amie documentaliste, particulièrement interpellée par le système de l’Ennéade, m’envoie un jour par mail une citation de l’écrivain Paul Auster, en m’invitant à calculer son harmonique – puisque c’est comme ceci que j’avais décidé d’appeler chacune de ces cartes si particulières. La citation disait ceci :

 

« Je ne sais pas qui je serai demain ; chaque jour est neuf et chaque jour, je renais ».

 

Je pense immédiatement à l’arcane 26 du jeu de l’Ennéade, intitulée « le Phénix », qui comme chacun le sait renaît de ses cendres. La date de naissance de l’écrivain Américain n’est autre que le 3 février 1947, autrement dit :

3+2+1+9+4+7= 26.

 

Les autres coïncidences furent frappantes. Dès ce jour de février 2004, je n’ai plus cessé de calculer les harmoniques des uns et des autres, les connus, les moins connus, mon entourage, les gens proches et moins proches, ceux et celles que je rencontrais au fil des jours, lors de mes saisons dans le Sud-Ouest. Je fus surpris par l’adhésion à mon idée : mon auditoire recevait son nouveau « signe zodiacal » avec intérêt. Ainsi, j’ai pu voir que Galilée, né sous l’harmonique du Messager, avait écrit un traité d’astronomie intitulé « Le Messager des étoiles » ; le poète André Malraux, né sous l’harmonique 16, le Miroir, a écrit « Le Miroir des Limbes ». L’auteur Louis Calaferte, né sous l’harmonique 32, la Rose Mystique, a écrit « Rosa Mystica »… Le cinéaste Claude Chabrol, né sous le signe du Masque (25) a réalisé un film du même nom, « Masques ». Mais le plus surprenant est advenu lorsque j’ai lu Le Parfum de Patrick Süskind. Il n’y a pas d’harmonique qui porte ce nom, bien que l’Aura, harmonique 34, corresponde parfaitement à cette idée de parfum. Et c’est bien d’une aura dont l’auteur Allemand parle dans son chef d’œuvre ; il est, bien entendu, né sous l’harmonique de l’Aura… Et ce qui est encore plus frappant, c’est que Süskind a imaginé une date de naissance à son personnage principal, le tueur en série Jean-Baptiste Grenouille… qui est né le 17 juillet 1738, étonnamment, sous le signe de l’Aura.

Et il y en a eu d’autres… beaucoup d’autres.

 

 

 

 

 

 

 

 -  Et maintenant, chère Voix Intérieure… Toi, qui es tantôt rationnelle, tantôt inspirée, maintenant que j’ai trouvé le Livre que je devais lire – un livre fait de signes et de repères symboliques, le Livre de la Vie, le Livre du Monde - que me dis-tu désormais ?

 

Quelle est la suite ? Que dois-je faire ?

 

-          Tu dois diffuser ce troisième chapitre sur les coïncidences ou « synchronicités », le partager, le faire lire. C’est urgent.

-          Hé bien, cela est fait. Mais après ?

-          Après ? La quatrième synchronicité arrive, très bientôt. C’est une question de jours. C’est là, c’est maintenant. Elle arrive parce que tu as partagé ce qu’il fallait partager.

 

 

A suivre…?

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  • Le blog des harmoniques, nouvelle méthode incluant à la fois l'astrologie, la cartomancie et la numérologie. Créé en 2004, le zodiaque des harmoniques propose une nouvelle vision des arts divinatoires...
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